Viols, Alcoolisme et Racket : que fait la police ?

8 Septembre 2007

"C'était comme le fait d'avoir
des sandwichs à tarif réduit".

Voilà comment les violeurs de prostituées -agents de la CRS 7- ont reconnu les faits.
L'un d'entre eux à même déclaré que lui et ses collègues : "...y allaient dans la joie et la bonne humeur ; entre guillemets, on jouait sur notre qualité de policiers, on négociait les prix en disant: 'c'est combien pour la police, tu viens d'où, tu as quel âge'. Peut-être qu'[elles] ne pensaient pas qu'on rigolait. La plupart du temps, on était sous l'effet de l'alcool, sous l'effet de groupe. C'était connu et toléré de la hiérarchie"

Malgré le dessin d'Ucciani que j'ai choisi
-et fait pour illustrer un autre sujet-
je crois pouvoir affirmer qu'elles
(les jeunes femmes -jeunes filles ?-)
ne devaient pas penser qu'ils rigolaient...

Photo : le JDD : MaxPPP

Décidément, je n'ai pas le même humour
que cette police.
CRS : Est-ce S ?

Il est vrai que dans cette même compagnie de la CRS7 -la 7ème compagnie ?- on sait vraiment rigoler : cinq CRS viennent d'être inculpés pour racket présumé...
Enfin je pense que les collègues qui essayent de faire correctement un travail difficile doivent apprécier très moyennement... car ce sont eux qui payeront les pots cassés..


Nicolas Sarkozy, à ce moment ministre de l'intérieur, avait pourtant bien tout expliqué à la police comment faire son travail...

Du temps ou la lutte contre le proxénétisme était la priorité du -futur- Président de la République.