Eva O'Connell : L'Irlandaise

Patience, patience, patience toujours et encore

lundi 22 février 2010

Out victime

France pays des droits de l'Homme
(mais pas des femmes, faut pas déconner, non plus)

En France,

tous les trois jours,

une femme meurt victime

de la violence

de son compagnon.


Lu dans "Le Monde" d'aujourd'hui :

"RESF (Réseau éducation sans frontières) a dénoncé lundi dans un communiqué l'expulsion d'une lycéenne marocaine de 19 ans d'Olivet (Loiret) victime de violences de la part de son frère, contre qui elle venait de porter plainte.

Selon RESF, la jeune fille, en France depuis 2005 parce qu'elle a voulu échapper à un mariage forcé dans son pays et élève au lycée professionnel Dolto à Olivet, est maltraitée régulièrement par le frère chez qui elle réside. Le 18 février, la jeune fille a déposé une main courante au commissariat de Montargis, puis le lendemain elle a porté plainte à la gendarmerie de Château-Renard. C'est là qu'elle est alors placée en garde à vue avant d'être expulsée samedi en direction du Maroc, selon RESF.

RESF précise que la jeune femme a présenté aux autorités un certificat médical avec une incapacité de travail de huit jours. "Najlae ne veut pas retourner au Maroc car elle sait qu'elle est destinée à être mariée à un cousin", écrit RESF dans son communiqué, jugeant l'affaire "ignoble".

La présidente de l'association féministe Ni Putes Ni Soumises, Sihem Habchi, a qualifié cette expulsion "d'intolérable, inacceptable à l'heure où une des grandes causes nationales est la violence faite aux femmes". "Les services de l'Etat sont censés renforcer l'accueil des femmes dans les commissariats et les gendarmeries, si les femmes en allant déposer plainte, peuvent se retrouver expulsées, c'est un message qui les renvoie au silence" a-t-elle dit."



http://touwity.free.fr/?post/2006/10/22/Les-femmes-ne-se-maquillent-pas-toutes-pour-les-memes-raisons

dimanche 21 février 2010

Il y a aussi des poissons volants

Pour ce dimanche
juste une petite vidéo
qui parle de l'Europe...
... en 1961





Le Président
Henri Verneuil

Qui a dit "Visionnaire" ?

samedi 20 février 2010

Bal tragique à Suresne ; Un mort

Y a Pasqua s'Pandraud plafond !

Titre un peu difficile (à comprendre) mais qui résume ce que l'on peut penser de l'axe Pasqua / Pandraud, dans le travail de flicage de la société française jusqu'aux années 80...
Avec le temps et Nic. Sa., on se rend compte que ce n'étaient que des amateurs en fossoyeurs des libertés publiques.

Souvenez vous (entre autres)
Article pris sur : http://flickr.com/photos/stephanemarion/419871317/


Malik Oussekine par STΞPH [OИ & OҒҒ]
"En arrivant dans le Quartier latin, les voltigeurs prennent en chasse les jeunes présumés « casseurs » qu’ils croisent. Malik Oussekine, selon toute vraisemblance étranger au mouvement étudiant, sort de son club de jazz favori. Il est minuit. Des voltigeurs le remarquent et se lancent à sa poursuite. Malik Oussekine court, il croise un homme qui rentre chez lui. L’homme, Paul Bayzelon, fonctionnaire des finances, laisse l’étudiant rentrer dans le hall de son immeuble. Ce dernier se croit à l’abri mais pas pour longtemps. Les policiers qui l’ont suivi rentrent à leur tour. Selon M. Bayzelon, seul témoin du drame, les voltigeurs « se sont précipités sur le type réfugié au fond et l’ont frappé avec une violence incroyable. Il est tombé, ils ont continué à frapper à coups de matraque et de pieds dans le ventre et dans le dos. ». Peu après le Samu arrive sur place. Ils apportent les premiers soins à Malik Oussekine et le transportent à l’hôpital Cochin où il décède. Selon les médecins, l’étudiant meurt autant des suites du passage à tabac par la police que de sa déficience rénale (inconnue des médecins urgentistes). Le ministre de l’Intérieur Charles Pasqua et son secrétaire d'État, Robert Pandraud, choquent alors l’opinion en ne condamnant pas l’action de la police ce soir-là. "

Pendant ce long silence, beaucoup de gens important sont morts....
Que ce soit dans le cinéma, la littérature, la Bande Dessinée et autre
Je ne les citerai pas, car j'en oublierai...