Ça y est, le président attaque tout azimut. D'un côté, les régimes spéciaux, de l'autre les parachutes dorés...
On ne peut pas lui reprocher de ne pas l'avoir annoncé pendant la campagne électorale...
Debeulèf est prêt à en découdre, dés que le Président lui en donnera l'ordre.
Photo : Reuters "Libération"
Pendant ce temps... Le PS, débordé sur sa gauche à propos des parachutes dorés attaque sur les régimes spéciaux.
"Les régimes spéciaux, ce sont des régimes entreprise par entreprise, donc c'est dans les entreprises concernées (...) qu'il faut engager les négociations." a déclaré François Hollande.
Il faudrait se souvenir quand même que, par exemple, la SNCF paye ses retraités -qui partent à 55 ans au plus tard- grâce à la CNRACl -Caisse Nationale de Retraite des Agents des Collectivités Locales- qui doit désormais emprunter pour payer ses propres retraités -qui eux partent à 60 ans et plus maintenant..
c'est ce qui a été appelé la Compensation -Fabius- et la Surcompensation - Juppé...
Tout ça pour ne pas avoir traité les problèmes quand il était au gouvernement (le PS)....
Alors que la droite s'en occupe avec des solutions de droite n'est pas forcément étonnant.
Quant aux parachutes dorés orduriers, s'ils disparaissent je ne vais pas crier au scandale...
Même si les principaux amis du Président sont suffisamment à l'abri du besoin et ne sont pas concernés.
Souvenez vous... à propos de parachutes dorés, : Philippe Jaffré, l'ancien patron de Elf de 1993 à 1999, avait déclenché des polémiques à propos de ses indemnités de départ évaluées entre 6 millions et 30 millions d'€uros :
soit entre 6 000 mois et 30 000 mois de smic,
soit encore entre 500 ans et 2500 ans de smic
-avec un smic à 1000 €uros-
Monsieur Jaffré est décédé mercredi dernier, soit à peine 8 ans après son départ de Elf.
http://www.christianlehmann.net/fre/humeurs/ecrire/christian_images/arton11.jpg
La phrase comique du jour est attribuée, à titre posthume, à monsieur Philippe Jaffré : «le monde se divise en deux, celui des inspecteurs des finances... et les autres.»
Il n'y a plus de raison de se méfier des inspecteurs des finances, puisque le Président a décidé d'empêcher la pénalisation des affaires. Annonce qu'il a faite jeudi dernier.
Las, Monsieur Jaffré n'en aura pas eu connaissance.
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