Eva O'Connell : L'Irlandaise

Patience, patience, patience toujours et encore

samedi 2 juin 2007

Des peines "Plancher" en béton -armé-

Photo "Unknown" le Figaro
2 juin 2007


L'« AVANT-PROJET de loi visant à renforcer la lutte contre la récidive des majeurs et des mineurs" est soumis au Conseil d’Etat
Les « peines planchers », vendues avec grands effets d’annonces pour caresser dans le sens du poil les populistes de tout… poil…, n'auront pas de caractère automatique ! Et les personnes concernées sont des récidivistes déjà sous le coup de la notion de « réitération »


Les juges devront toutefois notifier par écrit la décision de ne pas appliquer la peine plancher ; Ce qui dans un secteur où l’on manque cruellement de personnel, risque d’inciter ces mêmes juges à les prononcer afin de ne pas se laisser trop déborder par le nombre de cas à traiter et de fiches à remplir...
Et le Conseil constitutionnel n’a rien à dire puisque la peine plancher n’est pas obligatoire ! Si elle l’était, on sortirai de l’individualisation de la peine et le Conseil pourrait la déclarer « anticonstitutionnelle » !!!

De l’avis d’un magistrat : « Politiquement, c'est finement joué. Les peines ne seront pas spectaculairement plus lourdes, mais elles seront plus nombreuses, car les juges rechigneront à motiver des dérogations à l'infini, au risque de se retrouver sur la sellette en cas de récidive d'un prévenu qu'ils auraient épargné. »
Cela va simplement aboutir à contribuer à la surpopulation carcérale et principalement de mineurs !
Et quel est le meilleur moyen de conduire les mineurs à la récidive ?
Les mettre en prison.


Pendant ce temps ... Toujours le syndrome du chef !!!

Un spécialiste de la gauche (Nous dit-on) s'exprime sur le Chat du "Monde"
A la question : Quel est le mal principal dont souffre le PS à quelques semaines des législatives ? Henri Rey répond: ...
" Depuis 2002, il n'y a pas eu véritablement de leadership exercé à la tête du PS, même si celui-ci a été, pendant cette période, dirigé. Et cet état de fait a conduit à la procédure, originale, des primaires pour la désignation d'un candidat à l'élection présidentielle. Procédure originale et en même temps, d'une certaine manière, aveu de faiblesse, reconnaissance de l'absence d'un leadership clair à la tête du parti."

Il y a des oublis parfois, même chez les "Spécialistes"..; en 1994 le PS avait désigné Lionel Jospin candidat -pour les présidentielles de 1995- dans des primaires qui l'opposaient à Henri Emmanuelli
Je n'ai pas entendu parler de faiblesse à ce moment là, au contraire, de démocratie...
Pour la faiblesse : titre du "Monde" du jour

"En déplacement dans le sud de la France, Ségolène Royal reste le meilleur agent électoral pour les candidats socialistes"

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