Une bonne information qui vient... de l'Afrique.
Ca n'arrive pas souvent ! un continent "sacrifié" comme on peut le lire -et le penser- souvent.
Un petit pays qui ne s'en laisse pas conter, dans une ambiance où l'on ne reconnait comme talent aux africains que ceux de conteurs et de musiciens.
Les affaires, ils ne connaissent pas !
Les réalités internationales, ils ne connaissent pas !
Les conseils éclairés des pontes des organisations internationales basées à New-York et qui leurs expliquent les réalités africaines... ils ne les écoutent plus...
Le Malawi, jusqu'ici plus connu pour son grand lac, a décidé il y a trois ans de subventionner son agriculture.
Tollé général des grand penseurs intelligents de la FAO ; du FMI et des investisseurs privés, dont on connait à la fois la probité et l'efficacité.
Interdiction formelle de ces organismes de subventionner l'agriculture sous peine de sanctions
Les membres du gouvernement du Malawi, probablement inconséquent et ne connaissant rien aux réalités de leur propre pays, n'écoutent pas les cols blancs de New York !
Résultat :
Les investisseurs intelligents et prévoyants quittent le pays
Le Malawi en un an -2005- réussi à remplir ses douze sites de réserves de céréales, vides depuis des années. Le pays produit 3.6 millions de tonnes de maïs, pour un besoin local de 1.6 million
En 2006, la croissance du pays remonte
En 2008, cette croissance atteint 7% et les investisseurs reviennent frapper à la porte.
Un exemple pour tout un continent qui est soumis de plus en plus à la famine " grâce" aux différents plans des hommes importants de tous les bords.
Une question cependant :
Est-ce que le FMI n'aurait pas été plus dissuasif
si son président n'avait pas été occupé
à d'autres choses que le "bien-être" de la planète ?Merci à Piroska Nagy
-ex responsable du bureau FMI Afrique-
d'avoir occupé le Président et
d'avoir lâché la grappe à l'Afrique.
Au moins, pendant qu'ils s'envoient en l'air,
ils ne font pas de conneries.
Est-ce que le FMI n'aurait pas été plus dissuasif
si son président n'avait pas été occupé
à d'autres choses que le "bien-être" de la planète ?Merci à Piroska Nagy
-ex responsable du bureau FMI Afrique-
d'avoir occupé le Président et
d'avoir lâché la grappe à l'Afrique.
Au moins, pendant qu'ils s'envoient en l'air,
ils ne font pas de conneries.
4 commentaires:
je ne savais pas pour ce petit pays, merci de l'info.
Cette histoire en dit long sur les vraies raisons de l'existence du FMI.
@leunamme
j'ai trouvé cette info dans "le courrier international" n°929 (30 oct- 6 nov 2008)
J'ai pensé que c'était au moins une bonne nouvelle. :)
Cette façon de faire devrait s'étaler au pays voisins, apparemment le Kenya, l'Ouganda, la Tanzanie et le Swaziland y envoient des délégations...
Tant mieux !!!
Cynisme et pompe Afrique
En pleine débâcle financière, alors que les places boursières dopées par un plan international sans précédent repartaient avec avidité à la hausse, le Comité catholique contre la faim dans le monde pointait dans son rapport annuel que partout dans le monde des hommes, des femmes et des enfants continuent chaque jour à mourir de faim. Et que, paradoxalement, pour sauver ces milliers de vies anonymes, une petite partie des sommes d’argent dégagées la semaine passée par les grandes puissances, pour venir au secours de leur économie, suffirait. Au-delà du cynisme de cette situation, la crise n’augure pas de lendemains meilleurs. Les prix des matières premières agricoles sont toujours soumis à la spéculation. L’Europe et les États-Unis, à l’écoute des craintes immédiates de leur opinion, peuvent évidemment être tentés de mettre tous leurs œufs dans le même panier. De concentrer leurs efforts en priorité sur les préoccupations du moment que sont le chômage, le pouvoir d’achat, la stabilité bancaire et d’en oublier le sort de ces populations oubliées. Pourtant, les dirigeants de ces grandes puissances ont au cours des dix derniers jours montré un bel exemple de solidarité, de rapidité, de mobilisation d’union et de cohésion face à cette tempête économique qui balaie toute la planète. Pourquoi ne pourraient-ils pas appliquer en faveur des pays les plus pauvres cette recette qui semble donner des résultats ? Qui plus est immédiats.
http://lavenircestmaintenant.skyrock.com/
@ rachid
Et oui...
Le côté positif de cette fausse crise est que les populations ont pu se rendre compte qu'il y avait de quoi faire face à beaucoup de situations... et que de l'argent, des moyens il y en a...
Je viens de recevoir une information de l'UNICEF -organisation pour laquelle je fais un virement mensuel en espérant que l'argent aille vraiment là où il y des besoins-,
pour arriver à nourrir un enfant africain pendant un mois il faut... 10 €
Combien d'enfants -et sur combien d'années- aurait on pu nourrir avec ce qui a été dégagé pour la "crise"... ?
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