Eva O'Connell : L'Irlandaise

Patience, patience, patience toujours et encore

mercredi 26 novembre 2008

Le ministre, la vache et les groupuscules

26 novembre 2008

Un grand message à méditer du président du "Nouveau Centre", Hervé Morin, entendu ce matin sur France Info.

"Ce qui se passe au Parti socialiste ne m'amuse pas. Un démocratie à besoin, pour exister, d'une opposition.
Si le PS ne représente plus cette opposition, les contestations passeront par de mouvements ou des groupuscules beaucoup plus radicaux et se sera encore plus dangereux.."

Ce que j'ai retenu de ce message -qui n'est pas littéral, j'ai pris des notes au feu rouge- c'est qu'il y a deux point importants :

Le Parti Socialiste doit exister dans l'opposition.

Effectivement pour la démocratie de monsieur Morin, la droite est élue et la gauche s'oppose de manière constructive.
La supposition que la gauche puisse être élue ne rentre manifestement pas dans la notion de démocratie de monsieur Morin.

Si le PS n'est pas là à s'opposer, ce sont des groupuscules qui le feront et ce sera "encore plus dangereux" !!!

J'en déduis que le PS est dangereux, mais un peu moins que les... terroristes ? ...combattants armés ? ...communistes le couteau entre les dents ?

La démocratie française -titre d'un livre du fondateur de l'UDF, dont est issu monsieur Morin- a encore de jolie jour devant elle... à condition que la gauche reste dans l'opposition...


Le président de Nouveau Centre
et ministre de la défense

Tant qu'il ne mort pas et s'occupe de son grand projet qui est la réunification de la Basse et de la Haute Normandie, on peut le laisser jouer...
Mais qu'il arrête d'essayer de penser le Helmut Kohl des plages du débarquement.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

A la lueur de ce que dit M. Morin, on comprend mieux les gardes à vue et le battage médiatiques organisé autour de l'affaire des sabotages" sur le réseau SNCF...

Jihelpe a dit…

@gballand
"Il faut terroriser les terroristes" disait sans rire Charles Pasqua.
"Sabotons les saboteurs, et pour ce faire, privatisons la SNCF... " pourrait ajouter Hervé Morin