Se réconcilier avec le sport

18 mai 2008

Il est des fois des propos qui sont agréables à entendre et qui changent de la pensée unique... Dans une interview au journal "Le Monde", le joueur de football, champion du monde 1998 et d'Europe 2000, Robert Pirès remet quelques faits là où il doivent être :
Je vous livre la question du journaliste et la réponse de Robert Pirès

"Le problème de la fatigue en fin de saison n'est pas, selon vous, un argument recevable ?

Fatigué, mais de quoi ?
On travaille deux heures par jour,
on fait des matches de 90 minutes,
on est très très bien payés.
Que voulez-vous de plus ?
Je ne me suis jamais senti aussi bien
que les saisons où j'ai tout joué,
le championnat, la coupe et la Ligue des champions."

Cela me rappelle un autre sportif de haut niveau qui faisait désordre dans l'omerta professionnelle : Yannick Noah
A un journaliste qui lui posait la question du coût de la construction d'une école au Cameroun, Yannick Noah avait répondu (je cite de mémoire):

"Le prix d'une école ?
Il faut quand même relativiser...
A peu de chose près c'est ce que rapporte
un match exhibition entre
Guy Forget et Moi..."

D'ailleurs pour continuer dans cette veine de haut niveau, souvenons nous de la phrase de Churchill.
Alors qu'on lui demandait comment il avait pu vivre aussi vieux et en forme en buvant autant de whisky et en fumant autant de cigares, il avait répondu :

"No sport !"

Bon dimanche
à toutes zet à tous