Eva O'Connell : L'Irlandaise

Patience, patience, patience toujours et encore

vendredi 2 mai 2008

Demain, fermeture de Nanterre !

2 mai 2008



L'image est un lien vers une page de l'INA
qui met en ligne les archives de mai 68
En passant par l'accueil on a la possibilité de consulter
une foultitude de documents
tous plus intéressants les uns que les autres.



Une très belle image de mai 68

Soixante huit
qui commence comme une libération
et qui continue dans l'aberration
De la conscience sociale
à la jouissance consumériste
de l'utopie collective
à l'égoïsme
individuel
de l'avenir en marche
à "après moi, le déluge" !

5 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est vrai que j'ai bien du mal à comprendre comment, en partant des idées véhiculées à l'époque, on a pu en arriver là où on en est aujourd'hui. C'est affligeant. Brel avait raison plus on "s'embourgeoise" et plus on devient ...

Jihelpe a dit…

@catherine
Et oui... Je pense que ceux qui sont devenus les leader de mai 68 étaient des adolescents attardés qui ont pris les événements comme une grande farce. Cela leur à permis aussi de montrer à leurs parents qu'ils existaient aussi.. Mais ils n'étaient pas comme les ouvriers ou les salariés qui ont lutté, dans l'urgence et le besoin.
Ils ont fait une "révolutionnette" culturelle mais qui n'avait rien de politiquement et socialement durable, car ce n'est pas ce qui les intéressait !
D'ailleurs ils sont retournés dans le giron familiale rapidement tout auréolés du terme de révolutionnaire... Ce qui leur a permis souvent d'être pire comme patrons ou chefs de service que ceux contre qui ils ont fait semblant de lutter, uniquement pour prendre la place.
Place qu'ils défendent encore envers et contre tous...

Anonyme a dit…

Sur le même sujet:

http://lamauragne.blog.lemonde.fr/2008/05/07/mardi-7-mai-68/

Bien cordialement,

jf.

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
Jihelpe a dit…

@jacques
très intéressant... mais on savait que les CRS se comportaient souvent en ce que les étudiants avaient l'habitude de les appeler...
l'année dernière encore une histoire de ce genre à Paris avec notamment l'écrivain(e) espagnole Illy Nes. Deux femmes frappées -bras cassé pour l'écrivain- Probablement avaient-elles l'air dangereuses pour une voiture comprenant 4 policiers....

ma critique va d'ailleurs sur les quelques leaders que l'on voit encore apparaitre et sur des connaissances basée sur le même moule...
pas sur les ouvriers et les salariés ou les étudiants qui croyaient aux discours de ces meneurs. Non pas que les discours étaient forcément mauvais mais ils étaient portés par des individus pour qui ce n'était qu'un jeu, et sans réels risques pour eux...