Tout va bien....
Nous sentons, que l'on soit d'accord ou pas avec notre Grand Président Sarkozy, qu'il y a une pensée qui guide la France.
Notre président (si, si) indique qu'il veut mettre fin aux 35 heures : aussitôt ses ministres interviennent pour dire qu'il n'y aura aucune remise en cause de la durée légale du travail... et que d'ailleurs, étant pour les heures supplémentaires, il ne pouvait pas supprimer la durée légale du travail, puisqu'elles sont calculées sur cette durée...
Notre GPS annonce un travail de réflexion sur l'abandon de la publicité sur les chaines publiques.
Le lendemain, notre ministre de la culture rencontre De Carolis pour discuter de l'augmentation des temps du pub sur ces mêmes chaines. Ce même jour, le GPS annonce la fin de la publicité au 1er janvier 2009...(preuve qu'il réfléchi vite... moins de 24 h de réflexion ont suffit)
Il en profite d'ailleurs pour dire que la redevance est un impôt injuste...
Personnellement, mais je suis probablement mauvaise langue, je me pose quelques questions :
Si l'on n'abandonne pas la durée légale du travail, mais que l'on "en fini" avec les 35 heures, à combien d'heures par semaine va être portée cette durée légale ?
Si l'on supprime la pub sur les chaines publiques (ce qui en soit n'est pas forcément un mal) comment va-t-on compenser le manque à gagner ?
Si l'on annonce que la redevance est un impôt injuste, est-ce que cela ne dé-légitime pas le service public ?
Auquel cas que va-t-il devenir ? (la redevance télé en France est une des moins chère d'Europe ...)
Les 800 millions d'Euros qui seront ainsi disponibles pour le privé, et qui font grimper les actions de TF1 de 11% et celles de M6 de 4%, juste à l'annonce, n'es-ce pas le commencement du "juste retour des choses" à ses amis ?
Voilà, mais je vois certainement le mal partout...
Un de ces jours je reviendrai sur la fameuse phrase du discours au Vatican :
"...dans la transmission des valeurs et dans l'apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur parce qu'il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d'un engagement porté par l'espérance"...
C'est beau, on dirait du Marcel Lefebvre (alias "monseigneur")
Souvenez vous à propos de Vatican II (j'ai beau être complètement athée (façon Prévert), j'essaye de savoir ce qui ce dit dans ces lieux aussi...), :
- "Cette Réforme étant issue du libéralisme, du modernisme, est toute entière empoisonnée ; elle sort de l'hérésie et aboutit à l'hérésie, même si tous ses actes ne sont pas formellement hérétiques. Il est donc impossible à tout catholique conscient et fidèle d'adopter cette Réforme et de s'y soumettre de quelque manière que ce soit. (…)"
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