Très bonne analyse lu dans le Monde :
"Le parler public de Sarkozy est celui du show-biz»
Pierre Encrevé, linguiste, après le «dégueulasse» d’Amara Fadela...
"Le mot «dégueulasse» n’appartient pas spécifiquement à la banlieue mais aussi bien au français familier de chacun de nous, et bien des politiques l’emploient publiquement à l’occasion, en l’accompagnant d’un «passez-moi l’expression», qui dans la bouche de Fadela Amara aurait bien déçu le Président. Ce n’est pas du parler Sarkozy, c’est de la division du travail. Et Devedjian fait aussi le sien en feignant de s’en scandaliser, légitimant avec soin Fadela Amara comme insoumise tout en réconfortant les électeurs lepénistes."
C'est la grande Manip de Nicolas Sarkozy, avec un casting particulièrement bien pensé, qui va d'une intégriste catholique -Christine Boutin- à une rebelle -Fadela Amara- en passant par des droites extrêmes -Patrick Devedjian- à des gauchistes -Bernard Kouchner- (gauchiste dans cette distribution...)
Scénario d'un collectif de grands patrons, publicité par une cellule de com. performante...
Seule ombre au tableau : les figurants (c'est nous) ne toucheront pas leurs cachets, devront payer pour aller voir le film au cinéma et ne pourront pas sortir avant la fin...
"Le mot «dégueulasse» n’appartient pas spécifiquement à la banlieue mais aussi bien au français familier de chacun de nous, et bien des politiques l’emploient publiquement à l’occasion, en l’accompagnant d’un «passez-moi l’expression», qui dans la bouche de Fadela Amara aurait bien déçu le Président. Ce n’est pas du parler Sarkozy, c’est de la division du travail. Et Devedjian fait aussi le sien en feignant de s’en scandaliser, légitimant avec soin Fadela Amara comme insoumise tout en réconfortant les électeurs lepénistes."
C'est la grande Manip de Nicolas Sarkozy, avec un casting particulièrement bien pensé, qui va d'une intégriste catholique -Christine Boutin- à une rebelle -Fadela Amara- en passant par des droites extrêmes -Patrick Devedjian- à des gauchistes -Bernard Kouchner- (gauchiste dans cette distribution...)
Scénario d'un collectif de grands patrons, publicité par une cellule de com. performante...
Seule ombre au tableau : les figurants (c'est nous) ne toucheront pas leurs cachets, devront payer pour aller voir le film au cinéma et ne pourront pas sortir avant la fin...
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