Eva O'Connell : L'Irlandaise

Patience, patience, patience toujours et encore

vendredi 17 octobre 2008

Les vieux dictons ou : le Douste m'habite !

17 Octobre 2008


Pour ce message tardif, juste la reprise d'un texte d'un dangereux gauchiste.


Sauver les banques ou les pauvres ?

"Un parallèle simpliste mais percutant : 2 000 milliards de dollars réunis en quelques jours pour sauver quelques banques ; à peine 100 milliards par an d'aide publique au développement, quand 150 suffiraient à garantir la santé et la subsistance à 1 milliard d'humains... (...)... Les milliards alloués aux banques ne seront pas pour eux.

... (...) ... Nous savons bien, pourtant, que les malheurs qui frappent les pays en développement, crises économiques, alimentaires ou sanitaires, ne restent pas sans effet ici... (...)... Le réchauffement social de la planète ne nous épargnera pas.

Et pourtant. Aussi irresponsable que soit notre égoïsme, aussi insupportable que soit notre aveuglement, ils n'en demeurent pas moins réels... et risquent fort d'aller en s'aggravant dans les mois qui viennent... (...) ...

Alors, cessons d'en appeler au deus ex machina d'Etats exsangues et tournons-nous plutôt vers des solutions nouvelles. Ces solutions nouvelles, ce sont d'abord de nouvelles sources de financements, fondées sur des mécanismes de solidarité différents. C'est ce que l'on appelle les financements innovants. Ils seront au cœur du sommet mondial qui se tiendra à Doha fin novembre.

D'ores et déjà, des expériences existent : le GAVI, ...(...) ... pour la vaccination ...(...) ... et Unitaid, lancé par les Brésiliens, les Chiliens et les Français, créant une taxe sur les billets d'avion pour le traitement de trois grandes pandémies, sida, tuberculose et paludisme. Ces expériences ont prouvé leur efficacité. Il s'agit désormais d'aller plus loin, ...(...) ...

Par les financements innovants, nous pouvons en effet mettre en place des fonds pérennes... (...) ... Par les financements innovants, nous pouvons surtout commencer à bâtir une mondialisation plus équitable, utilisant la dynamique même du capitalisme pour corriger ses excès.

Ne reproduisons pas les erreurs de la finance, n'attendons pas pour agir que les menaces virtuelles se transforment en drames réels. Des drames bien plus graves encore quand ils concerneront des milliards d'humains touchés par la maladie et la faim - et qu'il sera alors difficile de résoudre par une réunion de chefs d'Etat.

Les financements innovants sont aujourd'hui l'une des seules solutions dont nous disposions pour cela : consacrons-leur seulement un dixième de l'énergie dédiée à la crise bancaire, et Doha marquera l'histoire..."


J'ai repris une grande partie du texte dans le journal "Le Monde" de ce vendredi 17 octobre.

Le signataire est connu des Français, des Toulousains et des Lourdistes..

Philippe Douste-Blazy, secrétaire général adjoint des Nations unies


Étonnant, Non?

Que n'a-t-il défendu cette vision du monde

quand il était ministre !!!

Et pour imager précisément ma pensée

par rapport à ce texte,

quoi de mieux qu'un vieux dicton populaire

remis au goût du jour par

monsieur Desproges ?


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je ne peux m'empêcher de penser qu'il s'agit d'un discours opportuniste et je trouve comme toi qu'il est regrettable qu'il n'ait pas appliqué ce genre d'idées quand il était au gouvernement.

Jihelpe a dit…

@catherine
Remarque, il mérite toujours sont surnom du Canard "Douste Blabla" ;)