Eva O'Connell : L'Irlandaise

Patience, patience, patience toujours et encore

vendredi 28 novembre 2008

Le pantin et la poupée ; histoire de dignité

28 novembre 2008

Quelques phrases entendues ici et là au grès des radios.
Notre GPS a longtemps disserté lors de son dernier discours sur les SDF et les secours.
Il y a été de son petit trémolo compassionnel.
Et sur la sacro sainte liberté.
"Il faut récupérer les pauvres qui sont dehors et les emmener dans un endroit où on leur offre à manger, une douche et un lit.. Au bois de Vincennes, par exemple, pensez vous que ces gens, ils sont au froid, ils sont souvent malade, ils ont, pour la plupart, bu, pensez vous qu'ils soient assez lucides sur leur état pour savoir ou est leur bien... Je dis qu'il faut leur montrer un lit, et là, en toute liberté, et en respectant la dignité humaine, ils pourront refuser, s'ils le souhaitent, et s'en aller à l'issu de leur plein gré..."

Tout n'est pas du mot à mot, mais la dernière phrase est authentique !!!
Virenque au secours de Sarkozy... Ils pourront s'échanger des petites recettes... à l'insu de leur plein gré... Un rail, un pot belge...

La dignité humaine...
La dignité du président.

Les fameuses poupées ont été apprécié par la cour d'appel comme étant "une atteinte à la dignité du président" mais pourront rester en vente .
Elles devront porter le délibéré et la boite doit en plus 1 euro symbolique à Sa Proéminence.

Les juges ont de l'humour... ou de la mémoire... ou les deux...

La seule chose que j'ai du mal à comprendre, c'est qu'il me semblait que c'était Nicolas Sarkozy lui même qui portait atteinte à la dignité du Président -de la fonction bien sur- avec ses
- "Casse toi pauv' con, - hul ni dukg blut et bin viens le dire ici"

Et antérieurement : "Vous en avez marre de cette racaille ? Et bien on va vous en débarrasser."

Dans le genre, Madame Boutin
-la main droite du pape en France-
a eu cette phrase extraordinaire :
"C'est la mort dans la rue qu'il faut supprimer !"


J'aurai plutôt tendance à penser,
que c'est d'y vivre,
qu'il faut supprimer...

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