Je pourrais parler du Père Noël... ou plutôt de celui qui n'est pas le Père Noël... encore que... pour certains, ça ce discute...
Je préfère simplement, avec deux jours de retard, reparler de l'information de la semaine.
La claque des années 80
Au jour le jour A partir du 6 mai 2007.
Discours de Madame le ministre Michelle Alliot-Marie,
lors du Consistoire ordinaire public du 24 Novembre 2007
C’est un grand honneur pour moi de conduire la délégation officielle représentant la France au consistoire et qui prendra part demain à la célébration de remise des anneaux aux vingt-trois nouveaux cardinaux.
Ma présence témoigne de la reconnaissance de l’État français, et du ministre chargé des cultes envers l’Église catholique : reconnaissance pour son rôle historique dans notre société, et pour sa contribution éminente à la définition d’indispensables repères moraux qui au-delà de ses seuls fidèles concernent nos concitoyens dans un monde désormais privé des grands paradigmes... (...) ...
L'Etat français a surement de la reconnaissance envers l'église catholique... En parlant de l'état français, Michèle Alliot Marie ne peut que faire allusion à la période 1940-1944 et à Vichy... Drôle de référence... Sinon, c'est la République Française... La confusion -volontaire ?- est inquiétante et récurrente dans ce gouvernement...
Monsieur le Cardinal, Vous voici aujourd’hui l’Archevêque de votre ville natale, vous l’enfant de la Montagne Sainte Geneviève, né dans un Paris occupé où vous avez fait vos études... (...) ...
Je ne me souviens plus très bien du rôle de l'église catholique et du pape pendant la période du "Paris occupé"... quelqu'un aurait des informations .......
De votre expérience multiple et des défis qui vous attendent, je retiendrai quelques thèmes. Ils vous tiennent à cœur et ils ne peuvent laisser indifférents le gouvernement français. L’enseignement et la formation d’abord... (...) ...
Forcément, l'éducation nationale n'étant pas une idée importante, voire même un frein à l'éducation -la vraie-, c'est sur des confessions religieuses que le gouvernement désir appuyer son action...
La diminution du nombre de ministres du culte est souvent vécue avec difficultés par les populations locales. Elle peut fragiliser le tissu social. La réflexion que vous menez au sein de la Conférence actuellement sur le rôle des prêtres et sur les vocations est donc d’une grande actualité... (...) ...
Mais surtout, ne parlons pas de mariage... quelle horreur... car qui dit mariage dit ...relations sexuelles -j'ai même du mal à simplement écrire ces mots-...
Il vaut mieux l'abstinence avec les "bonnes" du curé.. et plein de petits neveux et nièces à recueillir charitablement... à moins que ces enfants n'augmentent le cimetière des "morts-nés".
Je voudrais rendre hommage ici au Cardinal Ricard. Il a su accompagner et faire vivre un dialogue conforme à cette laïcité qui est au coeur du Pacte français. Une laïcité non d’ignorance mais de tolérance... (...) ...
Ne pourrait-elle pas demander à Monsieur Juppé, son ami, de tenir compte des recommandations de monseigneur Ricard sur l'attribution de l'église Saint Eloi à Bordeaux à une secte issue de l'église catholique.
Et accessoirement de l'avis des pouvoirs publics sur le côté illégal de cette attribution... -Le 20 décembre 2002, le Tribunal administratif a annulé l’attribution de l’Eglise St Eloi aux intégristes.-
Souvenez vous de la phrase d'Alain Juppé (je cite de mémoire) "Je subventionne l'extrême gauche avec le cinéma Utopia, je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas subventionner l'extrême droite et l'association Saint Eloi"
Pour mémoire : L'association « Eglise Saint Eloi » est directement liée à la Fraternité Saint Pie X, dirigée à Bordeaux par l’abbé Laguérie, disciple de feu Mgr Lefebvre, chef de file des catholiques intégristes.
L’abbé Laguérie, qui célèbre la messe à l’église Saint Eloi aujourd’hui, a reconnu le Front National comme le parti « le moins éloigné du droit naturel »
Cette photo montre tous les symboles de la tolérance prônés par Madame Alliot Marie
Il ne s'agit que "d'Ordre Nouveau" pour qui Jean Marie Le Pen est un tiède...
Vous trouverez dans le Gouvernement français encouragements et soutien dans cette démarche. Nous serons toujours ensemble pour construire des ponts entre les hommes, pour lutter contre l’obscurantisme... (...) ...
Il est vrai que l'église catholique à de tout temps lutté contre l'obscurantisme...
L'inquisition, Copernic, Galilée, les conquistadors etc ... etc...
Ne croyons pas ceux qui prétendent que la République n’a plus la force de promouvoir l’idée de l’homme qui l’anime... (...) ... Il est révolu le temps d’un État qui s’abritait derrière le principe de séparation des Églises et de l’État pour n’être qu’un simple arbitre, au prix d’un double manquement aux principes de l’Histoire comme à ceux du Droit.
Ca y est... les choses sont claires, la mort annoncée de la laïcité...
J’entends que l’État soit un acteur majeur de la liberté religieuse dans notre pays.
Parce qu'il ne l'était pas avant ? ... Ce que veut le gouvernement, c'est la montée des religions, et casser tout ce qui est de l'ordre de la réflexion individuelle, du doute.
Monsieur le Cardinal Vingt-Trois, je veux vous redire, au nom du Président de la République et du Premier Ministre, notre fierté de vous voir désormais participer de plus près au Gouvernement de l’Église universelle... (...) ...
Je croyais que l'orgueil était un péché capital...
Jean-Marie Bockel : Futur candidat UMP à la mairie de Mulhouse ?
La photo est assez savoureuse puisqu'elle date de 2007, lors des primaires socialistes, à Mulhouse, à l'époque où Bockel, soutenait DSK et donnait des leçons de socialisme...
Le document est exceptionnel. Sur papier à en-tête de la préfecture des Yvelines, le préfet Claude Erignac, qui vient d’apprendre sa nomination comme préfet de la région Corse, évoque son état d’esprit avant d’accepter cette mission, ses craintes et ses doutes.
Vendredi en fin de matinée, cette longue confession a été lue à l’audience par le président de la cour d’assises, Dominique Coujard
Elle est manuscrite, titrée “Histoire d’un piège” et datée de février 1996.
“J’ai donc été pris au piège subtil tendu par quelques-uns, pas très nombreux et que je pense identifier clairement (…) Le piège est quasi imparable pour un préfet. A la légitime ambition, exprimée clairement, d’être nommé préfet de région, on a su ajouter l’affirmation des éminentes qualités professionnelles et personnelles qui justifient un choix aussi unanime que réfléchi, dixit Debré [Jean-Louis, alors ministre de l’intérieur], du gouvernement.
Mes qualités sont donc si grandes que me voilà l’homme indispensable pour la Corse. Que répondre, sauf à courir le risque bien réel d’une disgrâce, d’une mise hors cadre ou d’une stagnation. Aucun argument légitimement avancé face à cette “mission de grande confiance, témoignage éclatant etc”. Et en plus, c’est sans doute vrai.
Si j’ai plus tard, l’occasion de régler ces comptes, il ne faudra pas oublier le faire…
Il faut donc y aller et gérer dans la hâte tous les problèmes personnels, si nombreux, que nous pose cette nomination, vis à vis des familles, de nos projets en Lozère [dont Claude Erignac est originaire], de nos moyens qui vont être bien ajustés. Mais ce n’est pas - et de loin - l’essentiel.
Le seul problème sérieux est que j’ai clairement conscience de partir vers une mission impossible, faite de contradictions éclatantes entre le discours public du gouvernement, les négociations plus ou moins secrètes, les intentions réelles des uns et des autres…
Officiellement, ma mission est triple: rétablir l’autorité de l’Etat, contribuer au dialogue républicain, faire avancer les dossiers économiques, sociaux et culturels.
Mais quels sont les moyens? Un préfet ne saurait véritablement actionner les machines judiciaire et policière - pour la police ,un peu sans doute, mais ce n’est pas ma tasse de thé- Cela dit, je vais m’y efforcer. Le problème est qu’il faut aussi veiller à ne pas contrarier le processus “politique” en cours avec la trêve acquise pour trois mois, attendue pour six mois supplémentaires.
En un mot, c’est le grand écart…avec les redoutables conséquences que l’on devine.
Pour les dossiers, j’ai l’impression que la volonté politique est bien hésitante. On peut le comprendre à voir les sommes déversées sur la Corse. Comment répondre à beaucoup à Paris de dire que cela suffit…Mais alors comment répondre aux attentes si impatientes de socio-professionnels de tout poil abreuvés, semble-t-il, ces derniers mois en particulier, de bonnes paroles et de semi-promesses.
En définitive, c’est cela qui me soucie le plus car je crains beaucoup cet exercice de faux-semblant.
Voilà bien vite résumées mes préoccupations du moment. je ne veux pas les exprimer trop publiquement afin de ne pas démoraliser Dominique [son épouse], qui fait admirablement contre mauvaise fortune bon coeur.
Et j’ai toujours préféré “faire envie que pitié” et je tiens à partir de Versailles - ce poste somptueux que je n’ai jamais aimé - en faisant valoir l’évidente marque de confiance du président de la République et du gouvernement.
Nous partons donc.
Je m’accroche à l’idée que cela peut être pour 18 mois seulement, moyenne approximative de mes prédécesseurs. Et je vais m’efforcer de tenir chronique régulière de cette aventure, mission impossible pour la première fois de ma vie professionnelle”.
Une femme meurt tout les trois jours en France
de violences conjugales...
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