Eva O'Connell : L'Irlandaise

Patience, patience, patience toujours et encore

lundi 1 octobre 2007

Juppé Sarkozy : je t'aime, moi non plus !

1 octobre 2007

Alain Juppé se présente à Bordeaux. Avec une liste "Ouverte à tous"... Décidément, c'est la mode.
On se demande même pourquoi elle n'a pas été ouverte plus tôt, tant cela lui paraît évident.
Avec des élus qui datent de l'époque de monsieur Chaban Delmas -dont les parents ont été des
conseillers de Jacques Chaban Delmas pour certains-...ça va être la révolution. Surtout que la donne a changé... Les ministres qui seront battus aux municipales n'auront pas besoin de démissionner...

Si j'étais mauvaise langue, je pourrais dire que certaines des voix qui ont manqué à Monsieur Juppé aux législatives étaient peut-être celles des amis du petit Nicolas... Mais on n'agit pas comme ça entre gens de bonnes familles.

Toujours est-il que cela ne pertube pas Alain Juppé qui déclare qu'il trouve "très drôle ce changement de doctrine en quelques semaines (...) Je suis franchement rigolard là-dessus"

Photo "Unknow" Le Point
Sur la photo on le trouve nettement moins rigolard... Mais peut être avait-il déjà sentit le coup de Trafalgar



Autre coup de Nicolas Sarkozy, la "nomination"
de David Martinon à la mairie de Neuilly, sans consulter les militants .

Une militante : «C’est quoi cette manière de faire, on n’est pas civilisé ici, on n’a pas le droit à une primaire, c’est ça?»

Un militant : «Pourquoi Paris peut-il organiser une primaire pour désigner son candidat aux municipales et pourquoi cela ne serait pas possible, une fois que l’on a franchi le périph', ici à Neuilly?»

La réponse : "Parce que le petit Nicola
s en a décidé ainsi."

C'est Besancenot qui doit se marrer. Nicolas Sarkozy a oublié le facteur humain...



Photo AFP Libération

Pendant ce temps ... au PS à Bordeaux, des militants crient au scandale parce qu'il pourrait y avoir des primaires...


Debeulèf, lui continue de travailler sur la réforme de la fonction publique, une urgence selon lui : «L'idée maîtresse de ce changement, c'est mettre le potentiel humain au centre du système (...). Cela veut dire bousculer de vieilles habitudes.»
Il reprend l'expression de révolution culturelle, et ajoute : Cette «révolution» porterait notamment sur une «connaissance» des «compétences et motivations» de chacun plutôt que «par la voie de concours académiques et anonymes».
C'est la promotion au mérite si chère à Nicolas Sarkozy,
que l'on voit féliciter son grenadier voltigeur


Quand on sait que, dans la Fonction Publique Territoriale, les nommination se font à la discrétion des décideurs -politiques et administratifs- et que le concours est le seul moyen pour ceux qui ne sont pas dans la ligne de pouvoir évoluer, on voit bien ce que cela va donner !!!

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