Eva O'Connell : L'Irlandaise

Patience, patience, patience toujours et encore

lundi 17 septembre 2007

Jospin... gre, bête et méchant

16 septembre 2007

Il est des jours où on a envie de se mettre en colère. Puis on se dit que cela ne change rien, alors autant en rire.

La lamentable sortie de Lionel Jospin

- l'homme aux deux échecs à la présidentielle,
- l'homme qui, élu par les militants socialistes, a annoncé que son programme n'était pas socialiste,
-l'homme qui a empêché Christine Taubira de retirer sa candidature -car elle savait qu'il ne passerai pas le premier tour- pour récupérer l'électorat radical au deuxième tour
-l'homme qui avait une campagne de deuxième tour extraordinaire, avec slogans et affiches mais qui avait oublié qu'il y avait, avant, un premier tour

-l'homme qui a permis à JM Le Pen d'être présent au deuxième tour en 2002,

- l'homme qui a abandonné ses "camarades" au fond du trou le soir du deuxième tour,

- Cet homme qui n'était pas présent aux universités d'été du PS à La Rochelle en 2002 -probablement que Saint Martin de Ré est trop loin...
- Cet homme qui avait obtenu -en 2002- 4 610 113 voix, soit 16,18% (pour mémoire Christine Taubira avait obtenu 660 447 voix et JM Le Pen moins de 200 00 voix de plus que Jospin) contre 9 500 112 voix au premier tour pour Madame Royal soit 25.87%
- Cet homme qui, arrivé en tête au premier tour en 1995, culmine à 14
.180.644, soit 47.36 alors que madame Royal recueille 16 790 830 voix -ce qui effectivement ne fait que 46.94 en pourcentage, mais dans une France qui a voté à 64% à droite au premier tour et "seulement" à 56% en 1995-

- Cet homme donc,
c'est à peine si j'ose le dire
tellement cela parait impossible...

Cet homme sort un livre qui descend la candidate, explique pourquoi elle a perdu et pourquoi elle ne pouvait pas gagner...
Sans remettre en cause ses grandes compétences en matière d'échec, il y a des jours où il vaut mieux la fermer et mettre en application ses propres déclarations de ne plus faire de politique.

Si la bêtise et la méchanceté étaient
une symph
onie,
gageons, monsieur Jospin,
que vous ne seriez pas inachevé !!!


je ne peux m'empêcher de m
ettre cette caricature
parue le 21 avril 2006 ce qui n'est pas dans mes habitudes car jouer sur l'image,
c'est facile

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Cet homme qui en septembre 1999 a dit à propos des licenciements chez Michelin : Il ne faut pas tout attendre de l'Etat.
Renoncant ainsi à ce que le politique iontervienne sur l'économique, à être de gauche, quoi !

Jihelpe a dit…

@ leunamme... et les ouvriers de renault Vilvorde à qui le camarade socialiste a apporté son soutien en 1995, avant de s'en laver les mains trois semaines plus tard lorsqu'il a été nommé premier ministre...
Et on peut continuer -Barcelone, etc...

Anonyme a dit…

Evitons peut eter de tout mélanger. L'echec de Jospin en 2002 est celui de toute la gauche. D'ailleurs la principale raison de cet echec c'est que contrairement à d'autres il ne pensait pas en fonction des medias. Alors bien sûr il avait une image psycho-rigide et était relativement maladroit dans ses déclarations. D'ailleurs il n'a abndonné personne en 2002, il a assumé l'echec en prenant tout sur son dos, c'est rare en politique... La preuve, Royal pourtant battue n'a pas été capabale d'une vraie auto-critique et a préféré passer la soirée du 6 mai a chanter "tous ensemble tous ensemble" ; The show must go on... Ce que Jopsin dit et loin d'être bête et méchant, c'est censé et surtout vrai. Royal brille depuis des mois de part son incompétence. Et puis cet homme qui a dit en 1999 à propos des licenciemments chez Michelin "On ne gouverne pas contre l'économie" avait compris ce qu'était le monde actuel et que le socialisme devait s'y adapter. Cet Homme avait compris et annoncé à l'époque ce que les socialistes commencent tout juste à admettre aujourd'hui, 8 ans plus tard.

Jihelpe a dit…

@ Guillaume
Tu te doutes que je ne suis pas de ton avis, notamment sur l'analyse de sa crise du 21 avril au soir...
Ce n'est,à mon avis, pas une preuve de grandeur que de laisser la droite au pouvoir pour mener le combat des législatives, alors qu'il était encore 1 ministre et la gauche au gouvernement, ce qui aurait eu un autre impact que les déclarations des ministres de droite nommés juste après sa démission... merci de ta visite et n'hésite pas à me faire part de tes remarques.